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Les plantes tinctoriales

La rose trémière

Histoire, anecdotes : La rose trémière (Alcea rosea), appelée autrefois Althaea, est une plante vivace rustique très courante à la campagne ainsi qu’en bord de mer où elle pousse contre les murs des maisons de l’Ile de Ré et d’ailleurs.

Période de plantation : Les roses trémières se plantent de septembre à mai, hors période de fortes gelées.

Récolte : En fin d’été les fleurs de la rose trémière sont remplacées de petites coupes remplies de graines. Récupérez-les par temps sec lorsqu’elles sont sèches et faites-les sécher pour une plantation au printemps prochain.

Usages culinaires : La feuille de la rose trémière est très tendre. Elle est comestible crue (hachée finement) ou cuite. Les bourgeons et les fleurs sont comestibles. Vous pouvez les consommer en salade, ou infuser en tisane.

Vertus médicinales : Traitement des maladies de poitrine, en décoction pour augmenter le flux sanguin, traitement de la constipation, des dysménorrhées, des hémorragies. Traitement de la peau trop sèche.

Le cosmos sulfureux

Histoire, anecdotes : Ces plantes aromatiques, médicinales et comestibles se rencontrent en montagne. Les cosmos sulfureux, originaires du Mexique, se dressent de 1,20 à 1 m.

Période de plantation : Le début du printemps est la meilleure période pour semer des cosmos.

Récolte : Avant que les longues graines en forme d’arc ne se dessèchent. Avant octobre de préférence sinon vos cosmos meurent.

Usages culinaires : Les fleurs de cosmos sont essentiellement décoratives. Elles créent un joli tableau dans les recettes de crèmes, de glaces, d’entremets et de sorbets.

Vertus médicinales : Le cosmos sulfureux est une plante utilisée en médecine traditionnelle, pour ses propriétés antioxydantes.

Le millepertuis

Histoire, anecdotes : Le millepertuis est utilisé depuis plus de 2000 ans. Dans les maisons, on en suspendait un bouquet au plafond la veille de la St Jean-Baptiste, pour éloigner les mauvais esprits.

Période de plantation : Au printemps (avril-mai) ou en automne (octobre à décembre).

Récolte : Les sommités fleuries du millepertuis se récoltent en début de floraison à partir de juin, et jusqu’en juillet selon le lieu. En altitude, il fleurira un peu plus tard.

Usages culinaires : Les fleurs font une belle décoration des plats. On peut les mettre dans des salades. On peut aussi utiliser les jeunes pousses en aromate avec des légumes, dans des plats mijotés, les omelettes et soupes…

Vertus médicinales : En interne, il a des propriétés antidépressives : il « remet le soleil dans la vie » et calme l’anxiété. C’est aussi un tonique du foie. En externe,  l’« huile rouge » de millepertuis est fameuse sur les brûlures légères, les échauffements cutanés, ainsi qu’en massage sur des douleurs musculaires ou des névralgies.

Le pastel des teinturiers

Histoire, anecdotes : Le nom pastel vient du provençal et signifie « pâte » car le pigment est issu d’une pâte obtenue par la trituration et la macération des feuilles. Les Grecs et les Romains s’en servaient comme remède antiscorbutique, cicatrisant, contre la jaunisse, les maladies de la rate mais aussi comme plante tinctoriale.

Période de plantation : La plante se ressème naturellement toute seule. Si vous souhaitez faire des semis, procédez sous châssis froid, soit en mars (pour une mise en place à l’automne), soit en octobre (pour mettre en pleine terre au printemps suivant).

Récolte : Le pastel des teinturiers est utilisé pour obtenir un pigment bleu pastel. Pour cela, on récolte ses feuilles en été puis on les écrase pour obtenir une pâte que l’on laisse fermenter pendant une quinzaine de jours.

Usages culinaires : C’est aussi une plante comestible qui se consomme crue, en salade, un peu comme la roquette, qui appartient à la même famille.

Vertus médicinales : En décoction, le pastel est antibactérien, antiviral (grippe) et antiscorbutique. En cataplasmes, ses feuilles sont utilisées pour leurs effets cicatrisants et anti-inflammatoires (plaies, ulcères, oedèmes…).