Pour tout renseignement :
Direction de l’eau et de l’assainissement
1, rue d’Athis 61100 Flers
Contact au 02 33 98 44 44 ou eau@flers-agglo.fr
Les lingettes, c’est dans la poubelle, pas dans les toilettes ! Cette mauvaise habitude ultra-polluante est à l’origine de nombreuses interventions sur le réseau d’eaux usées et de beaucoup de pannes. Le coût est élevé pour la collectivité et donc ses abonnés. Flers Agglo mène une campagne de sensibilisation.
C’est un véritable fléau qui touche de nombreux territoires et Flers Agglo n’y échappe pas ! Les lingettes nettoyantes, dont l’utilisation s’est fortement accrue depuis la crise sanitaire, sont trop souvent jetées dans les toilettes ce qui engendre de graves problèmes sur les réseaux d’eaux usées et nuit au bon fonctionnement des stations d’épuration.
La Direction de l’Eau et de l’Assainissement de Flers Agglo tire la sonnette d’alarme, devant la multiplication des interventions, très coûteuses, liées à ce problème. Une campagne de sensibilisation est menée par Flers Agglo pour alerter sur ce phénomène. Des affiches sont posées dans les bâtiments recevant du public des 42 communes.
Jetées dans la cuvette, ces lingettes vont, dans un premier temps, s’accumuler dans les canalisations privées intérieures des bâtiments, dans les branchements et dans les réseaux provoquant des bouchons, voire des pannes au niveau des postes de relèvement qui, de surcroît, vont s’user prématurément. Les équipes de l’eau et de l’assainissement sont souvent mobilisées pour ce genre de mission et les interventions peuvent être longues entraînant des désagréments pour les usagers.
Si le maximum de déchets est récupéré en amont, un certain nombre va continuer, malgré tout, de cheminer dans le réseau d’eaux usées jusqu’aux stations d’épuration. Malgré les différents systèmes de filtration, les fibres se retrouvent dans les bassins, ce qui perturbe, en plus, leur fonctionnement, les équipements n’étant pas adaptés pour recevoir une telle quantité de fibres textiles. Cela peut nuire au traitement et donc modifier la qualité de l’eau rejetée dans le milieu naturel.
Cette filasse, comme l’appellent les professionnels, doit, en plus, être régulièrement évacuée puis retraitée en dehors du circuit traditionnel des déchets ménagers. Ce n’est ni bon l’environnement, ni pour les finances de la collectivité.
Toutes ces interventions ont un coût et quand il n’est pas directement répercuté sur l’usager dans le cas d’un bouchage sur la partie privée d’une canalisation, c’est la collectivité qui le paie et donc au final, l’ensemble des abonnés, par l’augmentation de la redevance d’assainissement.
En résumé, les lingettes pour bébés, dépoussiérantes ou désinfectantes doivent être systématiquement jetées dans la poubelle. Biodégradables ou pas, c’est la même chose, car elles n’ont pas le temps de se décomposer avant d’atteindre les ouvrages d’assainissement. C’est le cas aussi des serviettes hygiéniques et autres tampons, des bâtonnets ouatés trop petits pour être interceptés par les systèmes de filtration, des rouleaux de papier toilette même solubles dans l’eau, des matières grasses même alimentaires, des cheveux ou des médicaments.
Les toilettes ne servent qu’aux excréments, à l’urine et au papier hygiénique qui vont se désagréger durant le processus de traitement des eaux.
> Pour en savoir plus, regardez la vidéo du site Méli Mélo porté par le Graie, le Groupe de recherche Rhône-Alpes sur les infrastructures et l’eau :
Pour tout renseignement :
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