14/04/2023
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Mardi 11 avril 2023, Jacques Dupperon, maire-adjoint de Flers en charge de la propreté de la ville, représentant Yves Goasdoué, maire de Flers, a été reçu, avec 67 autres communes ornaises et 58 particuliers, à l’Hôtel du Département à Alençon pour la cérémonie de remise de prix du 63e concours des Villes et Villages fleuris et du concours des Maisons fleuries.

Flers s’est vu renouveler son label « Ville fleurie 3 fleurs », récompensant le travail des 28 agents municipaux du service des Espaces verts.

Ce label est un outil de promotion touristique et d’attractivité du territoire. Il s’est adapté aux nouveaux enjeux climatiques et prend en compte la protection de la biodiversité ainsi que la gestion des ressources naturelles.

Depuis 2007 la Ville de Flers conserve son label « 3 fleurs ». Une reconnaissance pour le service des espaces verts qui offre aux Flérien.ne.s un cadre de vie agréable, grâce au fleurissement mais également à l’entretien des espaces publics.

Le service des espaces verte de la Ville de Flers s’adapte au réchauffement climatique

Depuis 2017 le service des espaces verts s’adapte aux étés très chauds. Il économise l’eau en privilégiant certaines espèces et s’efforce de faire revenir la biodiversité en ville.

La Ville de Flers possède 99 hectares de patrimoine naturel municipal. L’entretien et le fleurissement des espaces publics est assuré par le service municipal des espaces verts (28 agents, deux saisonniers et un apprenti) qui nettoie et embellit 381 sites (dont 22 points de fleurissement) pour le plus grand plaisir des yeux des habitants et des visiteurs.

Ce service assure également l’entretien du patrimoine d’intérêt communautaire (67 hectares répartis sur 188 sites sur 43 communes, comme par exemple le site naturel du mont de Cerisy-Belle-Etoile et les stations d’épuration. Tout n’est pas entretenu en régie. Il délègue la gestion de la forêt de Saint-Clair-de-Halouze et du bois de Cerisy-Belle-Etoile à l’ONF.

Le service des espaces verts gère un grand nombre de circuits de randonnée (99 km entretenus en régie et 83 440 km délégués à l’AIFR du Bocage). Pour gérer ce patrimoine, le chef de service utilise et alimente un logiciel où sont répertoriés tous les points d’intervention.

La propreté de la ville

Les agents passent 1 à 2 fois par semaine sur chacun des sites pour ramasser les poubelles, les déchets jetés dans la nature (bouteilles, canettes, plastique, crottes de chien…). Les agents contrôlent également l’état des aires de jeux chaque semaine (un contrôle annuel par une entreprise spécialisée).

Le cimetière, végétalisé en partie depuis 2019 et géré écologiquement, sans produit phytosanitaire, nécessite également un gros travail d’entretien et de désherbage. Les herbes dans les caniveaux et les lieux publics n’est pas dû à moins de travail de la part des espaces verts, bien au contraire. C’est uniquement le résultat de la décision de la collectivité de ne plus utiliser de produits phytosanitaires.

En 2017, le service a mis en place la gestion différenciée. Certains massifs fleuris ont été convertis en prairies. Celles-ci sont fauchées une fois par an, comme par exemple la vallée de la Fouquerie, le mont de Cerisy et prochainement le cheminement le long du Plancaïon. Cette nouvelle gestion permet de dégager du temps aux agents au profit d’autres missions, réduit les dépenses et favorise la biodiversité des sols. Les surfaces herbues sont tondues toutes les deux semaines.

Des plantes économes en eau

Côté production des fleurs et des arbustes, trois agents travaillent exclusivement à la production florale. Le service privilégie des variétés adaptées à la chaleur et sobres en eau, comme le dahlia, le lierre, les bégonias, l’agave ou la verveine. Ces fleurs sont arrosées grâce à un bassin de rétention de 13 m³ alimenté par l’eau de pluie. Pour réduire l’évapotranspiration des fleurs, les massifs sont couverts de détritus de fèves de cacao achetées en Bretagne. Ainsi, à la belle saison, les fleurs sont arrosées seulement une fois (voire deux) par semaine.

Les fleurs bisannuelles (pensées, myosotis…) sont arrosées uniquement à la plantation. Pour fleurir le château et les massifs en centre-ville, le service cultive chaque année plus de 45 000 fleurs et plantes, dont 700 chrysanthèmes et citrouilles arrosées par l’eau de pluie. Le reste est acheté en bulbes.

Les massifs de plantes vivaces, quant à eux, sont recouverts de copeaux de bois issus de branches d’arbres broyées. « Rien ne se perd. On essaye de revaloriser tous les déchets. » affirme Jacques Dupperon, maire-adjoint délégué à la vie quotidienne et à la voire. 

Une gestion durable de l’eau

Les serres municipales construites en 1981 sont équipées depuis toujours d’un bassin de récupération d’eau de pluie de 13 m³. A l’extérieur, un puits alimenté par les étangs du château permet d’arroser les plantes. En ville, l’arrosage est issu d’une canalisation d’eau brute (non traitée, issue directement des rivières) située rue d’Athis. Deux agents de permanence le week-end assurent matin et soir la levée et le couvert des serres.

Le service assure également le décor floral des cérémonies officielles et des services accueillant du public, entretient le mobilier urbain et canin, déneige les écoles et espaces publics, assure le transport de matériaux et de déchets, accueille chaque année des centaines d’élèves des écoles de Flers dans les serres pour les sensibiliser à l’horticulture.