07/05/2022
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1 Ondoyante Carcasse Isabelle Maarek photographie800
L’EsTRAde – Athis de l’Orne
4 Roberto Trioschi 800
3 Electra Catherine Menoury – 800

– Isabelle Maarek (Caen) photographie/installation
Les Géants
C’est à partir de formes trouvées dans le théâtre du monde que travaille Isabelle Maarek, de formes empruntées à l’univers visible de la ville, de l’urbanité construite. Pas une urbanité héroïque de la métropole ou de la mégalopole, non : bien plus celle du bourg et du pavillon, de la place du marché et des plates-bandes du jardin…. Proche du conte et du merveilleux d’histoires pour enfant, au-delà de l’immédiateté de l’apparence, l’oeuvre d’ Isabelle Maarek vous convainc qu’il y a une autre dimension en-dessous….Son projet n’est pas de révéler une vérité cachée mais bien plus de faire douter des vérités affichées. Christophe Domino.

– Catherine Menoury (Bruxelles) vidéo/photographie
Electra
Les portraits-vidéo de la série SUDDEN, dont fait partie Electra, semblent statiques mais sont en continuelle évolution.
ELECTRA est belle. Poupée à la plastique si parfaite, qu’on ne sait si elle est de chair. Sous sa peau, sous son masque, se cache un autre visage. À la manière d’un strip-tease, ce portrait devient paysage en constante évolution… L’impossibilité de comprendre ce portrait dans sa totalité crée une énigme.
MEMORIES
21 portraits sur plaques de titane
Ces photos aléatoires de personnes artificielles générées par l’Intelligence Artificielle ont été collectionnées ici par milliers puis répertoriées, classées, puis compilées par un logiciel crée spécifiquement. De cette multitude, un visage affleure parfois pour disparaître aussitôt, englouti par un autre. Ces instants fugitifs, Catherine Menoury cherche à les saisir, revisitant le portrait par la mise en scène de visages qui apparaissent, se déforment, s’effacent, grâce aux ressources de la photographie devenue intelligence artificielle et réincarnant ces souvenirs.

– Roberto Trioschi (Bruxelles) photographie
Je photographie, j’existe !
Serions-nous tous un peu smombie ? A quelle fréquence prenons-nous un selfie ? Quelle est la destination du selfie? Qui en est le véritable destinataire?  
Dans la première partie, « Selfie sans titre, sans visage », les sujets sont dans l’impossibilité d’accéder à leur visage. Dans le second volet, l’artiste évoque la peinture de la Renaissance, époque notoire de l’autoportrait.
Dans la dernière pièce de sa trilogie, à Venise, les touristes prennent des selfies, à Anvers, ils jouent à Pokemon Go…Sommes-nous ici face à des autoportraits ou l’artiste nous tend-il simplement un miroir ?